Si autrefois, il était nécessaire qu'il ait une licence I pour s'adonner à cette activité, le propriétaire d'un restaurant a désormais le droit de vendre sans condition des boissons non alcoolisées telles que des jus de fruits, de l'eau pétillante ou minérales et des sodas. Un restaurant refusant de servir de l'alcool, quel qu'en soit le motif (religieux, moral ou autre) n'a pas aucunement besoin d'une licence. Toutefois, il reste naturellement soumis à l'obligation du permis d'exploitation.
Pour être autorisé à servir des boissons alcoolisées au cours des repas, le restaurateur doit impérativement posséder une licence restaurant. Dans ce cas, il convient de distinguer la petite licence restaurant, interdisant la vente d'alcools fort, de la grande licence restaurant, autorisant la vente de tous les types d'alcools. Il convient de noter que le gérant ne peut guère servir ces boissons en dehors des repas, cette dernière activité relevant uniquement des détenteurs d'une licence bar (qu'elle soit de catégorie II, III et IV).
La petite licence restaurant permet de servir des boissons appartenant au groupe II telles que la bière, le vin (blanc, rouge ou rosé) ou le cidre, ainsi que du groupe III : apéritifs concoctés à partir de vins, liqueurs contenant 18° d'alcool maximum...
La grande licence restaurant donne à son titulaire la permission de servir également des boissons relevant des groupes IV et V, à savoir tous les types d'alcools y compris les plus forts : cognac, whisky, vodka...
Tout propriétaire de restaurant est tenu de suivre une formation pour obtenir son permis d'exploitation restaurant. Pour être autorisé à proposer des boissons alcoolisées pour accompagner les repas, il doit être titulaire d'une licence restaurant.